FGC2
1957>1958
Le chantier

La construction. 1957/1958

Si la Flèche fut une prouesse technique et esthétique, sa construction fut aussi une suite de tours de force de la part de tous les intervenants: l’étude et l’élaboration de l’échafaudage, le ferraillage de l’armature, la construction du coffrage en bois pour couler les différents bétons.
Plus que des chiffres, les dessins, croquis et photos aideront à comprendre le défi architectural représenté par la Flèche et son chantier.

Quelques chiffres malgré tout…

La flèche en béton armé soutenant la passerelle présente un porte-à-faux de 80 m de longueur. La section transversale de la poutre a la forme d’un A renversé et présente deux branches obliques en voile mince de béton dont l’épaisseur varie de 4 cm à la pointe à 12 cm près de l’encastrement à la coupole. L’équilibre de la poutre en porte-à-faux (la Flèche)
est réalisé au moyen d’une salle de forme triangulaire équilatérale de 29,20 m de côté, située environ à 5 m du sol. Les 3 côtés sont fermés par un vitrage, la coupole en béton armé de 6 cm d’épaisseur ferme cette salle. La stabilité générale de l’ensemble est assurée par le trépied constitué des 2 béquilles inclinées et du pied de la grande poutre en porte-à-faux. Le trépied repose sur 28 pieux Franki.

La charpente: d’abord un extraordinaire travail de charpente en bois, un gigantesque plancher de traçage sur lequel tous les gabarits furent confectionnés. Ils furent dressés sur le plancher de la salle suspendue et servirent de support au coffrage de la coupole.

L’échafaudage: véritable travail d’art et de technique, il mesurait 72,52 m de long, 36,60m de haut, 15,50m de large et pesait 240 tonnes.
La charge complète de béton qu’il a dû supporter fut de 450 tonnes.

La passerelle: la Flèche supportait une passerelle située à environ 5 m du sol, celle-ci avait un tracé en ligne brisée de 58,60 m de long et 2,50 m de large;
la surcharge mobile était de 500 kg/m2. Elle était accrochée à la Flèche au moyen de 16 suspentes métalliques.




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